
Laisser un excédent de trésorerie sur un compte bancaire, c’est un peu comme garer une voiture de course au garage : elle ne s’use pas… mais elle ne vous rapporte rien non plus. Pire, l’inflation, elle, avance à fond la caisse et grignote la valeur de vos liquidités, même si elles paraissent dormir sagement.
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Il s’agit des liquidités disponibles au-delà du besoin en fonds de roulement (BFR) nécessaire à l’activité. En clair, votre fonds de roulement couvre largement le BFR et il reste de l’argent qui, sauf imprévu, ne sera pas utilisé à court terme. Bref, un coussin de sécurité, mais pas un matelas pour faire la sieste.
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1. Compte Ă terme (CTA)
Capital garanti, rémunération connue. Idéal pour dormir tranquille – mais le rendement ne vous fera pas sauter au plafond.
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2. Produits structurés
Solutions sur mesure avec potentiel de rendement supérieur. Un peu comme un costume taillé par un bon tailleur : élégant, mais il faut accepter qu’il ne soit pas donné.
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3. Private Equity
Prise de participation dans des entreprises non cotées. Potentiel élevé, horizon long (7-10 ans) et absence de liquidité. C’est un peu comme planter un chêne : il faut attendre pour l’ombre.
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4. Contrat de capitalisation
Flexibilité, fiscalité intéressante et diversité des supports. Le couteau suisse du placement professionnel.
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5. SCPI
Investissement immobilier indirect pour percevoir des revenus réguliers, sans gérer la plomberie ni repeindre les murs.
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La distribution de dividendes est possible si les réserves le permettent. Mais attention : la fiscalité veille, et ici, le fisc n'oublie jamais de se servir en premier.
En résumé : L’excédent de trésorerie n’est pas un poids mort mais un levier stratégique. Bien orienté, il peut contribuer à la sécurité, au rendement et aux objectifs patrimoniaux de l’entreprise et de ses associés.