Pourquoi ouvrir une assurance-vie ?

L’assurance‑vie : le grand cru de votre patrimoine

En matière de placement, l’assurance‑vie, c’est un peu le Bordeaux millésimé des Français : indémodable, apprécié par tous, et qui gagne en valeur avec les années.
Et avec plus de 2 028 milliards d’euros d’encours à fin avril 2025 et 18,7 milliards de collecte nette depuis le début de l’année, on peut dire qu’elle remplit plus qu’honorablement la cave patrimoniale du pays.

Des cépages variés : fonds euros ou unités de compte

• Fonds en euros : le grand cru classé, rond et rassurant, qui ne déçoit jamais. Capital garanti, rendement net attendu autour de 2,5 % à 3 % en 2025, ce qui le place au-dessus du Livret A (1,7 %), mais avec la stabilité d’une cuvée qu’on connaît bien.
• Unités de compte : les cuvées plus audacieuses, aux arômes parfois explosifs, parfois un peu verts. Plus de potentiel, mais aussi plus de variations selon le marché. En 2025, leur part dans la collecte atteint environ 39 %, signe que les investisseurs osent plus de complexité dans leur dégustation financière.

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Un élevage long qui bonifie la fiscalité

Comme un vin qu’on laisse vieillir, plus vous gardez votre assurance‑vie, plus elle vous sourit fiscalement :

• Pas d’imposition sur les gains tant qu’on ne fait pas de “dégustation” (retrait).
• Après 8 ans, un abattement annuel sur les gains de 4 600 € (célibataire) ou 9 200 € (couple) rend les retraits plus doux.
• Et la transmission bénéficie d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire (avant 70 ans pour les versements), un privilège qui fait pâlir d’envie bien d’autres placements.

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Transmission : choisir ses héritiers comme on choisit les invités à table

L’assurance‑vie permet de désigner ses bénéficiaires comme on compose un dîner œnologique : avec soin, et possibilité de changer la liste si le goût évolue.
Au décès, la “bouteille” ne passe pas par la cave commune de la succession : elle est transmise directement, en bénéficiant d’un traitement fiscal préférentiel.

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Pourquoi elle reste le vin phare des épargnants

• Souplesse : versements et retraits libres.
• Diversité des saveurs : profils prudents ou audacieux.
• Longévité : plus elle vieillit, plus elle est optimisée.
• Optimisation fiscale à la transmission, pour éviter que le fisc ne se serve le plus grand verre.

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En résumé, l’assurance‑vie c’est le grand cru du patrimoine : elle se compose, se patiente, et se partage. Bien conseillée, elle peut traverser les décennies comme une caisse précieusement gardée à la cave… offrant à vos proches un bouquet fiscal incomparable au moment de l’ouvrir.